2012 ASCO Annual Meeting-Chicago/USA

2012 ASCO Annual Meeting-Chicago/USA
Award IDEA recipients and the chairman of IDEA program, ASCO

jeudi 27 octobre 2011

RÉSULTATS DU SOMMET DES NATIONS UNIES SUR LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES:

RÉSULTATS DU SOMMET DES NATIONS UNIES SUR LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES:
NOTES DESTINÉES AUX DÉFENSEURS DE LA LUTTE ANTITABAC

LES RÉSULTATS GÉNÉRAUX
1.La reconnaissance des maladies non transmissibles(MNT) et l’engagement en faveur d’une action mondiale de lutte contre ces dernières
Les quatre principales MNT(à savoir le cancer, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et les maladies cardio-vasculaires) ainsi que les quatre facteurs de risque fréquemment associés (le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool, une mauvaise alimentation et le manque d’exercice physique) ont fait l’objet de deux jours de discussion lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Des fonctionnaires de haut niveau de nombreux pays ont fait d’importantes déclarations et pris des engagements forts. La Déclaration politique de ce sommet constitue, à ce jour, l'appel à l'action le plus marquant jamais lancé en direction des gouvernements afin de les inciter à faire face à la crise des MNT.
2.Les mesures à prendre concernant les facteurs de risque des MNT et notamment le tabagisme
Au cours du sommet sur les MNT, l’accent a été mis sur la prévention en tant que « pierre angulaire » de la lutte contre les MNT en réduisant l’exposition aux facteurs de risque ainsi que les déterminants de ces maladies. En proposant l'accélération de la mise en œuvre de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, la CCLAT (voir plus bas), les chefs d’États et de gouvernements se sont spécifiquement engagés en faveur de la réduction du tabagisme.
3.Un défi en matière de développement mondial
La Déclaration reconnaît que les MNT constituent «l’un des principaux défis pour le développement au XXIè siècle » et compromettent la réalisation les objectifs internationaux existant tels que les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
4.La volonté politique comme élément essentiel du progrès
Il a été reconnu que pour assurer une prévention et une maîtrise efficaces des maladies non transmissibles, les gouvernements doivent adopter une démarche multisectorielle en faveur de la santé, y compris la prise en compte des questions de santé dans toutes les politiques et une approche concertée de tous les acteurs publics. Les chefs d’États et de gouvernements ont également reconnu qu’il convient de renforcer les capacités aux niveaux local, provincial, régional et national.
5.Le besoin de ressources supplémentaires
La Déclaration admet que les ressources consacrées à la lutte contre les maladies non transmissibles ne sont pas à la mesure de l'ampleur du problème. Bien que la communauté internationale toute entière se soit engagée à allouer des ressources supplémentaires, la Déclaration ne mentionne pas la nécessité d’investir des ressources nationales, d’utiliser des canaux bilatéraux et multilatéraux de financement et d’élaborer des approches de financement à long terme.
6.L’importance de l’aide publique au développement
Les chefs d’États et de gouvernements encouragent les gouvernements à prendre en compte les MNT dans les programmes et les initiatives de coopération pour le développement et demandent instamment aux organisations internationales de fournir une assistance technique et des services de renforcement des capacités en matière de MNT aux pays en développement.
7.Le rôle de la société civile
Les gouvernements prennent acte de la contribution et du rôle important des autres parties prenantes et notamment de la société civile, des milieux universitaires, des médias et, le cas échéant, du secteur privé.

LES RÉSULTATS EN MATIÈRE DE LUTTE ANTITABAC
Une déclaration politique des Nations Unies est considérée comme l’un des outils de promotion de l’action et de la coopération internationale les plus puissants du système des Nations Unies. Cette déclaration constitue par conséquent un instrument important pour promouvoir la mise en œuvre de la lutte antitabac et de la CCLAT au-delà du domaine de la santé, d'une part, et pour favoriser le recours à une approche concertée de tous les acteurs publics en matière de lutte antitabac, d'autre part.

1.Engagements envers LA MISE EN ŒUVRE ACCELEREE DE LA CCLAT
La Déclaration adoptée par les chefs d’États et de gouvernements demande aux Parties à la CCLAT d'intensifier leurs efforts en vue de se conformer aux dispositions du traité dans les délais impartis. Les défenseurs de la lutte antitabac disposent ainsi d’un argument de poids dans leurs discussions avec leurs partenaires gouvernementaux extérieurs aux ministères de la Santé.
2.La TAXATION DU TABAC mise en avant
En mentionnant spécifiquement la taxation du tabac comme étant une stratégie efficace, la Déclaration offre aux défenseurs de la lutte antitabac une occasion exceptionnelle d'inciter les ministères des Finances et d'autres acteurs extérieurs au secteur de la santé à mener une action au niveau national, occasion d’autant plus importante à l’approche des réunions du groupe de travail sur les directives pour l'application de l'Article 6 de la CCLAT(mesures financières et fiscales) et de COP5.
3.Les pays qui ne l'ont pas encore fait encouragés à ENVISAGER D'ADHERER A LA CONVENTION-CADRE DE L'OMS
La Déclaration des Nations Unies incite encore une fois les pays qui ne le sont pas à devenir partie à la CCLAT.
4.LE CONFLIT D'INTERETS FONDAMENTAL ENTRE L'INDUSTRIE DU TABAC ET LA SANTE PUBLIQUE reconnu.
La Déclaration renforce un point sans équivoque de la CCLAT: l’industrie du tabac n’a pas sa place dans l’élaboration de solutions de lutte contre l'épidémie de MNT. Les partenaires gouvernementaux(et autres) qui pensent encore que l’industrie du tabac constitue un interlocuteur légitime lors des discussions sur la santé publique devraient tenir particulièrement compte de ce point.

LES ACTIVITÉS DE SUIVI DU SOMMET
La Déclaration politique sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles contient quatre mesures de suivi assorties d’un calendrier adressées aux États membres, à l’OMS et au Secrétaire général des Nations Unies. Elles donnent aux défenseurs de la lutte antitabac l’occasion de promouvoir la mise en œuvre de la CCLAT.
1.Des plans nationaux relatifs aux MNT
La Déclaration engage les gouvernements à élaborer ou renforcer, d’ici à 2013, des politiques et des plans nationaux en matière de lutte contre les MNT fondés sur une approche multisectorielle. Il est fondamental que les plans nationaux relatifs aux MNT incluent la mise en œuvre de la CCLAT ainsi que les plans nationaux de lutte antitabac.
2.Les cibles et objectifs
Sous la houlette de l’OMS, les États membres ont jusqu’à la fin de 2012 pour mettre au point un cadre global mondial de suivi pour les MNT comprenant notamment une série d’indicateurs ainsi que des objectifs volontaires à l’échelle mondiale. Une liste préliminaire des objectifs devrait être examinée par les États membres en janvier 2012 à l’occasion du 130è Conseil exécutif de l’OMS. Les objectifs provisoires devraient être présentés et examinés lors de l’Assemblée de la Santé qui aura lieu en mai 2012. Il convient de promouvoir l’inclusion de la/des cible(s) en matière de politique de lutte antitabac aux objectifs plus vastes concernant les MNT. Une forte mobilisation en faveur de la lutte antitabac aux niveaux national et international sera nécessaire en amont du Conseil exécutif et de l'Assemblée de la santé.
3.L’établissement de rapports
La Déclaration charge le Secrétaire général des Nations Unies de présenter à l’Assemblée générale, à sa soixante-huitième session (2013-2014), un rapport sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements souscrits dans la Déclaration politique. Il convient d’encourager les gouvernements à montrer clairement dans ce rapport les efforts consentis pour accélérer la mise en œuvre de la CCLAT. La mise en œuvre de la CCLAT devrait être présentée comme « la meilleure option » pour progresser dans la lutte contre les MNT.
4.Examen
Les chefs d’États et de gouvernements ont convenu qu’un examen et une évaluation d’ensemble des progrès réalisés en matière de prévention de de maîtrise des MNT aurait lieu en 2014. Les défenseurs de la lutte antitabac devraient considérer cet examen de 2014 comme un délai imparti pour réaliser les progrès nécessaires en matière d'accélération de la mise en œuvre de la CCLAT.

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