2012 ASCO Annual Meeting-Chicago/USA

2012 ASCO Annual Meeting-Chicago/USA
Award IDEA recipients and the chairman of IDEA program, ASCO

dimanche 9 novembre 2008

Breast cancer awareness month at Goma:Report
















1. Introduction

En date du 25 Octobre 2008, AGIR ENSEMBLE, a planifié organiser une séance débat avec un groupe de jeunes filles dans la ville de Goma.
Cette séance s’est déroulée normalement comme prévue s’inscrivant dans le cadre du mois de sensibilisation sur le cancer du sein, le mois d’Octobre, et a duré 2 heures.

2. Objectif de la séance

Le mois d’Octobre étant celui de sensibilisation sur le cancer du sein, AGIR ENSEMBLE a voulu se joindre aux autres ONG agissant dans le domaine pour apporter sa contribution dans la diffusion de l’information pouvant permettre le maintien de la santé de la population.
Pour cette séance, Agir Ensemble s’est fixé comme objectifs :
- réunir un groupe de 40 jeunes filles pouvant recevoir le message,
- enseigner au groupe comment procéder a l’auto examen du sein dans le cadre de la détection précoce et qu’a la fin de la session au moins 95% de l’auditoire puisse maîtriser cette technique et savoir pour quelle raison.

3. Contexte d’organisation

Etant donné la difficulté financière, la séance s’est tenue dans l’une des salles de classe juste après les cours de 12h00 à 14h00 au moment chacun se presse de regagner son domicile. Il fallait donc user d’une certaine méthodologie pour retenir quelques filles qui se sentent intéressées des messages scientifiques.
4. Déroulement de la session

La session s’est déroulée autour du sujet :
« Combattre et Prévenir le cancer du sein»
L’organisateur de la séance était Mr Alphonse KAVWIRWA, président du Conseil d’Administration de Agir Ensemble et le modérateur était Mr Donat MUHINDO, proviseur de l’école et membre de Agir Ensemble.
L’orateur était Dr Mateus KAMBALE SAHANI, Directeur du département médical de Agir Ensemble.

L’orateur a commencé par donner l’ampleur et la tendance epidemiologique de la maladie tout en expliquant la place qu’elle occupe en terme de prévalence et de mortalité. Il a aussi expliqué le rôle des habitudes des populations des pays en voie de développement dans la détection tardive de la maladie, ce qui accroît la mortalité dans les pays en développement. Le speaker a alors exhorté la jeunesse qui l’écoute a abandonner ces habitudes dangereuses et aider a la détection précoce du cancer du sein.

Par après l’orateur a insisté sur l’auto examen du sein comme meilleure méthode de détection précoce du cancer du sein pouvant permettre ainsi la guérison. Des explications détaillées sur la technique, les avantages de cet auto examen ont été données.
Puis on est passé à l’explication des facteurs de risque du cancer du sein.
L’orateur a conclu son exposé par quelques photos des malades de cancer du sein qu’il suivait pour soins palliatifs ayant déjà fait des métastases.

Par la suite, le modérateur a donné la parole aux participantes pour poser des questions d’éclaircissement.
L’auditoire a été intéressé du sujet et au total 5 questions ont été posées et ont trouvées réponses à la satisfaction du public, sauf une question qui a sembler être embarrassante, celle de savoir si une femme avec cancer du sein peut-elle continuer a allaiter avec le sein malade ?.
Pour finir, l’orateur a procédé a un jeu des questions orales pour évaluer le degré de compréhension de la leçon surtout a ce qui concerne la technique d’auto examen du sein. Ce qui a été satisfaisant.
5. Participants
Au total 35 élèves de 6e année ont participé à la session d’age variant entre 18 et 25ans et ont trouvé la séance intéressante.
6. Evaluation et monitoring

En principe, on s’attendait à regrouper 40 filles et nous avons réuni 35. Cet objectif a été atteint a 87.5%. Le 2e objectif a été atteint a 100%, toutes les participantes ont bien maîtrisé la technique d’auto examen du sein, ses avantages et le pourquoi de cette habitude.
Nos objectifs ont donc été atteints a 93.75% (87.5 +100 divisé par 2).

La difficulté qui nous a empêché d’atteindre le maximum de nos objectifs c’est surtout le contexte, le moment et la difficulté financière.

7. Questions posées et recommandations

Questions
- Quelle est la cause du cancer du sein ?
- La différence de volume des seins est-ce d’emblée un problème, alors que nos seins ont souvent de volume différent ?
- Une femme allaitante avec cancer du sein peut-elle continuer allaiter avec le sein malade ? Y a-t-il lieu de transmission chez l’enfant via l’allaitement ?
- Pourquoi ce cancer est plus fréquent chez les blanches ?
- Peut-on vivre combien d’années avec le cancer du sein ?

Recommandations

A l’issue de la session, les participantes ont émis les recommandations suivantes :
- Il faut multiplier de tel genre de séances car très éducatives et donnent une orientation de la vie.
- Pour la prochaine occasion il faudra choisir un endroit calme et choisir un moment qui arrange un grand nombre de gens pour participer.

8. Conclusion

En général la séance s’est bien déroulée telle que prévue et a été un réel succès malgré quelques difficultés. Les objectifs ont été atteints dans la majorité des cas.

Fait à Goma, le 28 Octobre 2008.


Dr Mateus KAMBALE SAHANI

AGIR ENSEMBLE/UICC-RDC

samedi 8 novembre 2008

Breast cancer awareness month at Goma:Report

Le rapport de la sensibilisation sur le cancer du sein realisée par AGIR ENSEMBLE le 25 Octobre est maintenant pret et il sera posté dans le site avec photo les jours qui suivent.

Dr Mateus.

mercredi 22 octobre 2008

Breast cancer awarenes month at Goma/DRC

Le mois d'Octobre est un mois d'information de lutte contre le cancer du sein.
Dans cette optique, AGIR ENSEMBLE organise une seance-debat avec les eleves de 6e annees de l'Institut Mont Goma le Samedi 25 Octobre 2008.
La prticipation est gratuite pour quiconque le voudrait.
le theme du debat: Methodes de prevention du cancer du sein.

Pour savoir plus sur le deroulement de l'evenement, contacter Dr Mateus a l'adresse: agirense@yahoo.fr, sur le lieu precis et comment participer, contacter Mr Alphonse KAVWIRWA a l'adresse: aensemble@yahoo.fr

Dr Mateus.

lundi 20 octobre 2008

Une sensibilisation sur la lutte anti-tabac dans notre section de Rubare


A notre surprise desagreable, un champ de tabac a ete decouvert a Rubare entretenu par un homme d'affaire qui utilise les filles et mamans de cette localites et il les payent pour la culture et entretien des champs du tabac.
Nous avons reussi a identifier les personnes impliquees dans l'entretien d'un champ de Rubare et notre section les a regrouper pour les sensibilser sur les mefaits du tabac sur la sante et les inconvenients de la culture du tabac pour la fertilite du sol.

Dix jeunes filles de moins de 18ans et 6 mamans etaient dans cette mauvaises affaires et on y a associe 15 autres jeunes.
Ce qui a fait un total de 31 participants.

Les personnes impliquees dans la culture ont reconnu leur apport dans l'entretien d'une bombe a retardement mais ont affirme qu'elles font pour vivre et que elles seraient pretes a abandonner ce metier dangereux si elles trouvaient d'autres occupations.
La lutte est vraiment longue, seulement il faut du courage.

Dr Mateus
AGIR ENSEMBLE/UICC-RDC

vendredi 19 septembre 2008


Le cancer du col uterin, une priorite pour AGIR ENSEMBLE


Aujourd'hui le cancer du col uterin est repute etre la 2e cause de deces par cancer apres le cancer du sein et constitue l'un des cancers les plus frequents dans le monde. C'est ainsi que AGIR ENSEMBLE/UICC-DRC se fixe pour mission prioritaire de combatre ce probleme en se lancant dans la prevention par la campagne de sensibilisation de la masse feminine sur les signes d'alerte, le programme de depistage des lesions precancereuses. Ce programme pourra etre effectif au debut de l'annee prochaine, 2009.


Merci,


Dr Mateus SAHANI.

samedi 28 juin 2008

Le Cancer du poumon et le Tabac en Algerie et d'autres donnees scientifiques

Le docteur Ameur Soltane, chirurgien au service de chirurgiethoracique au CHU Mustapha, déclare : «90% des cancers du poumon sont dusau tabac»31-05-2008 LA TRIBUNE : Selon l’OMS, le tabac tue près de 15 000 personnes parjour, et la majorité des fumeurs deviennent des consommateurs de tabacbien avant l’âge de 21 ans. Qu’en est-il en Algérie ? Dr Ameur Soltane : le tabagisme a pris ces dernières années uneampleur démesurée dans notre pays… il est d’autant plus dangereux, et lesenquêtes révèlent que ce phénomène touche de plus en plus de jeunesAlgériens. Selon l’OMS, 25% des fumeurs fument leur première cigaretteavant leur 10e anniversaire, ce qui explique le slogan «une jeunesselibérée du tabac» choisi cette année pour célébrer la Journée mondialeantitabac.Dans notre pays, les différentes enquêtes et études menées jusqu’àmaintenant révèlent que la prévalence du tabagisme est en traind’atteindre quasiment le même taux enregistré dans les pays développés,(une prévalence qui dépasserait les 20%). C’est énorme. Les données lesplus récentes donnent, en effet, un fort accroissement dans les catégoriesdes plus jeunes, essentiellement les 10-14 ans. C’est pourquoi l’OMS veutattirer l’attention du public sur l’impact de la consommation de tabac surla santé publique, avec l’objectif de réduire la dépendance individuelle autabac dans le monde en encourageant les jeunes à cesser de s’empoisonner etd’empoisonner la vie des autres. Il est scientifiquement prouvé, aujourd’hui, que fumer est la premièrecause du cancer du poumon… Le tabac n’est plus considéré comme un facteur de risque, mais comme unfacteur étiologique dans les cancers du poumon, parce que saresponsabilité directe dans leur genèse est scientifiquement démontrée,ainsi, 90% de ces cancers surviennent chez des fumeurs, avec un pronosticeffroyable, puisque, même dans les pays dotés des plateaux techniques etde moyens financiers, environ 80% des personnes atteintes meurent dans les5 ans qui suivent le diagnostic, car, dans ces pays, seulement 25 à 30% despatients subissent une chirurgie. Or, le seul traitement valide pour laguérison est la chirurgie, lorsqu’elle est carcinologique. C’est dire lechemin qu’il nous reste à parcourir ! Pour le moment, l’ensemble descancers sont responsables du décès d’environ 17 000 Algériens par an ; or,pour l’OMS, 40% de morts par cancer sont dues au tabac. Certes, le cancerdu poumon est le plus fréquent, mais il ne faut pas oublier qu’il peutêtre à l’origine d’autres cancers : vessie, œsophage, ORL, sang…Parmi les campagnes menées pour lutter contre le tabagisme dans lemilieu scolaire, le projet «Classes sans tabac» inspiré d’un projeteuropéen de prévention du tabagisme, intitulé au niveau international«Smoke Free Class». Qu’en pensez-vous ? J’estime que ce projet est très important. C’est une expérience quigagnerait à être généralisée, au même titre qu’il faudrait penser à mettreen place des espaces non fumeurs dans les entreprises, et c’est ce qu’on afait l’année dernière à Blida. Aujourd’hui, si on veut faire quelque chose de sérieux pour s’attaquer aufléau du tabagisme, il nous faut une base de données valide et reconnueinternationalement. Je salue, dans ce sens, le travail de certainsspécialistes, qui font un travail sérieux et des études solides. Jeciterais les travaux de référence réalisés par les professeurs Skander etLarbaoui (dès le début des années 80, des pionniers de la lutte contre letabagisme en Algérie). Le professeur Zidouni, ex-directeur de l’INSP, lePr Zoughailach de Constantine, de même que le Pr Hamdi Cherif de Sétifpour ses travaux sur le sevrage tabagique à l’échelle de la société et surla formation de professionnels du sevrage que sont les médecins ou lesrelais d’information. Je n’oublie pas, en outre, le Dr Atek Abdelmadjid etl’équipe de l’INSP pour l’admirable enquête Tahina sur les facteurs derisque, mais aussi le Pr Rezkallah Baghdad (Oran) dans les milieux dutravail, et beaucoup d’autres souvent anonymes, inconnus du grand public,lesquels ont puissamment aidé au décollage de la lutte antitabac enAlgérie, parmi eux, je ne saurais oublier les Pr Dekkar Nourredine,Grangaud Jean-Paul et Haouicha Houriat.Beaucoup de travail reste à faire dans le domaine épidémiologique pourmieux cerner le phénomène du tabagisme qui touche des millions d’individusdans notre pays et qui ne saurait, en aucun cas, se résumer à un problèmeuniquement médical, sous peine de passer à côté de l’essentiel. Le tabacest un phénomène de société, qui doit être pris à bras-le-corps par tousles segments de la société et non uniquement par l’Etat…Qu’en est-il de la législation antitabac, et pourquoi n’est-elle pasappliquée dans notre pays ? On continue à fumer dans les lieux publics,même les hôpitaux ne sont pas épargnés…L’Algérie a ratifié depuis deux ans la convention-cadre de l’OMS, il y abeaucoup d’articles qui réglementent l’usage du tabac dans les lieuxpublics. De ce point de vue, l’Algérie est en avance par rapport auxautres pays, mais l’application des lois sur le terrain pose problème.Toutefois, on ne peut rien faire sans l’engagement de la société civile.J’estime que toutes les organisations, qui ne sont ni financières nipolitiques, doivent se mobiliser dans la bataille antitabac. Par exemple, les associations des parents d’élèves devraient s’inquiéterde ce phénomène, lequel touche de plus en plus les enfants dans lesécoles, c’est pourquoi elles doivent s’engager dans les campagnes de lutteantitabac. Il faut savoir que celles-ci n’auraient jamais avancé sans la mobilisationde la société civile. On n’aurait jamais pu avoir dans le monde uneconvention-cadre antitabac si pertinente sans la mobilisation de lacommunauté internationale. Quelle riposte efficace face à une industrie du tabac aussi puissante ?L’industrie du tabac a, en effet, une puissance extraordinaire. Les Etatssont intéressés par le gain à court terme que peut leur procurerl’industrie du tabac. On ne peut faire reculer les appétits des requinsproducteurs de tabac sans la mobilisation de la société civile, comme celas’est passé dans certains pays occidentaux. Nous avons, certes, uneindustrie du tabac embryonnaire par rapport à d’autres pays, mais,aujourd’hui, il faut s’attendre à ce que, avec un baril de pétrole à 150dollars, tous les requins internationaux de l’industrie du tabacdébarquent en Algérie. Une situation qui rendra encore plus complexe le contrôle de lacommercialisation du tabac, lequel, pour le moment, ne semble être infestéque par la contrebande, qui serait, d’après l’OMS, favorisée par ces mêmesrequins, preuve que ce sont les sociétés de tabac qui fournissent lacontrebande du tabac. Que peut-on attendre du tabac en Algérie, certainement pas de gainsfinanciers pour l’Etat, encore moins pour la société, par contre, ons’attendra, pour les 20 prochaines années, à des centaines de milliers demorts.L’Algérie est actuellement traversée par la mode de la shisha(narguilé). Pourtant ses méfaits sont encore plus graves que lacigarette…Effectivement, la shisha, connue au Moyen-Orient et chez nos voisins,commence à faire des adeptes en Algérie. A croire que nous n’avons rientrouvé de mieux que d’importer ce poison de chez nos voisins. Il fautsavoir qu’elle est beaucoup plus dangereuse que la cigarette. Une sessionde narguilé représente environ l’équivalent de 40 cigarettes fumées (soitdeux paquets de cigarettes). Les non-fumeurs, forcés d’inhaler la fumée de tabac («tabagisme passif»),sont, eux aussi, menacés dans leur santé... En effet, il est scientifiquement prouvé que vivre dans l’environnementdes fumeurs augmente les risques d’attraper des maladies liées au tabac,particulièrement certains cancers. Cela est valable aussi pour les enfantsen bas âge et le fœtus. Les fumeurs passifs côtoient généralement les grands fumeurs outravaillent dans des lieux publics assaillis par les fumeurs. Il faudrait prendre des mesures pour protéger les non-fumeurs en milieuprofessionnel, en créant, notamment, de zones non-fumeurs dans les lieuxde travail.Source: La Tribune d'Algérie



L'anti-inflammatoire Célébrex pourrait empécher le cancer dupoumonCHICAGO (AFP) 02/06/2008 09h43 L'anti-inflammatoire Célébrex pour traiter l'arthrite pourrait peut-être,à doses élevées, empécher le développement du cancer du poumon chez desfumeurs, selon une étude préliminaire publiée dimanche. Le Célébrex (celecoxib) paraît réduire les niveaux d'un bio-marqueur quiest un indicateur de risque de développer ce cancer, le plus fréquent etaussi le plus meutrier dans le monde. Le Célébrex du laboratoire américain Pfizer agit en bloquant l'enzyme diteCOX-2 responsable de l'inflammation dont des études ont établi des liensavec l'apparition d'un cancer. Le Célébrex est le dernier inhibiteur de la COX-2 encore commercialisé. LeVioxx avait été retiré du marché mondial par son fabricant Merck enseptembre 2004 après que des études eurent montré un doublement du risquecardio-vasculaire lié à l'anti-inflammatoire. La dernière étude clinique sur le Célébrex a porté pendant six mois sur212 fumeurs ou ayant beaucoup fumé (un paquet par jour) dans le passé maisne fumant plus. L'essai clinique a montré que cet anti-inflammtoire était lié chez lesfumeurs et ex-gros fumeurs à une réduction des changements cellulairesprécurseurs du développement d'un cancer comparativement aux sujets dugroupe témoin traités avec un placebo, a souligné le Dr Edward Kim, unprofesseur assistant au centre des cancers thoraciques de l'AndersonCancer Center à Houston (Texas, sud ouest) et principal auteur de cetteétude. L'étude du Dr Kim a mesuré les niveaux de la protéine Ki-67, unbiomarqueur pour la croissance cellulaire. Les chercheurs ont pu mesurer les effets du Célébrex sur les niveaux deKi-67 dans les échantillons de tissus prélevés à six endroits des poumonsdes gros fumeurs. Les sujets de l'étude ont pris des doses de respectivement 200 et 400milligrammes de Célébrex deux fois par jour ou un placebo. Trois mois et six mois après ils ont de nouveaux fait des prélèvements detissus pulmonaires de ces fumeurs. La comparaison des tissus a montré que le groupe traité avec la dose laplus élevée de Célébrex avait la réduction la plus forte de la protéineKi-67. Mais le Dr Kim a insisté sur le fait que cette étude devait encore êtreconfirmée par d'autres essais cliniques. "On ne peut encore dire que prendre du celecoxib va empécher ledéveloppement du cancer du poumon", a insisté le médecin devant la presse.Il a présenté les résultats de son étude à la 44e conférence annuelle del'American Sociery of Clinical Oncology (ASCO) réunie ce weekend à Chicago(nord). "Aucun des participants n'a eu de problème cadio-vasculaire lié auCélébrex" comme cela avait été le cas avec le Vioxx", a poursuivi le DrKim. "Ce que nous savons c'est que le Célébrex, pris pendant trois et six moisétait sans risque même à des doses élevée de 800 milligrammes par jour",a-t-il souligné. L'étude avait été commencée avant que n'éclate l'affaire du Vioxx et avaitété de ce fait suspendue en décembre 2004 à la demande de Pfizer et del'Institut National américain du cancer (NCI). Elle a été recommencé en mai 2005 après que les chercheurs eurent pris desmesures de précaution pour réduire les risques cardiaques. Source: Webmember


Cancer du poumon : l'espoir des thérapies cibléesMardi 03 juin 2008 Chicago, le 3 juin 2008 - Le cancer du poumon reste le plus meurtrierde tous les cancers. Face à ce fléau, les plus grands experts sont réunisà Chicago au congrès de la société américaine d'oncologie clinique (ASCO).Responsable de l'unité d'oncologie thoracique au CHU de Grenoble, le Pr.Denis Moro-Sibilot fait le point sur les traitements d'aujourd'hui et dedemain. En France, le cancer du poumon est responsable de 25 000 nouveaux cas paran. Cancer le plus fréquent chez l'homme, il est en passe de dépasser lecancer du sein chez la femme. Pr. Denis Moro-Sibilot : Aujourd'hui il y a 27 000 cancers du poumon enFrance et c'est donc la 1ère cause de cancer dans le sexe masculin etc'est en train de devenir la première cause de mortalité par cancer dansle sexe féminin. Compte tenu de l'importance du tabagisme chez les femmes,je crois qu'on arrivera au même chiffre qu'aux Etats-Unis où on mourra enFrance malheureusement plus du cancer du poumon que du cancer du sein.A l'origine de ce fléau, on trouve 9 fois sur 10 le tabagisme. Pour cecancer plus que tout autre, le meilleur traitement reste la prévention.Pr. Denis Moro-Sibilot : Le mieux en matière de cancer du poumon,c'est de ne pas l'attraper. Pour l'éviter : ne pas fumer ! Et quand on estdéjà fumeur, le fait d'arrêter de fumer, diminue le risque de voirapparaître ce cancer. Et même à des âges qui sont l'âge de la retraite parexemple, le fait d'arrêter de fumer à 60-65 ans permet de diminuer d'encore1/3 le risque de voir apparaître un cancer du poumon.Face au cancer du poumon, on trouve trois grands types de traitements :la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Pr. Denis Moro-Sibilot : Pour les formes les plus localisées, lapierre angulaire du traitement reste la chirurgie. C'est le traitement leplus efficace, et le seul qui constamment peut donner la guérison. Onassocie maintenant à cette chirurgie d'autres modalités, la chimiothérapiequi a fait ses preuves surtout en situation post-opératoire (après lachirurgie) et qui nécessite encore de faire ses preuves en situationpré-opératoire (avant la chirurgie). Et puis vous avez la radiothérapiequi est un moyen classique et traditionnel de prise en charge du cancer.Pour les formes plus avancées et bien en particulier les formes où il y ades métastases la chimiothérapie est la principale partie du traitement,elle améliore à la fois la durée de vie des patients, elle diminue leurssymptômes, et au total malgré des effets secondaires qui sontincontournables avec la chimiothérapie, la qualité de vie des patientss'en trouve améliorée.Mais depuis quelques années, l'avènement des thérapies cibléesconstitue un nouvel espoir. Pr. Denis Moro-Sibilot : A coté de ces chimiothérapies, il y a unenouvelle gamme de médicaments qui vont cibler certaines caractéristiquesdu cancer que ce soit des cibles biologiques présentes à la surface descellules cancéreuses ou que ce soit par exemple les vaisseaux que lecancer va produire pour pouvoir s'alimenter. Et bien on sait maintenantcibler ces anomalies, on sait en particulier normaliser la vascularisationdes tumeurs ou en partie détruire la vascularisation des tumeurs. On saitaussi bloquer la croissance des tumeurs en supprimant les portes d'entréesde facteurs de croissance qui vont aider ces cellules à grossir et àaugmenter de taille. Ces nouveaux moyens thérapeutiques sont beaucoupmieux supportés que la chimiothérapie. Ils sont pour certainsadministrables par voie orale et ils vont représenter dans l'avenir lestraitements du cancer. Ils sont déjà pour certains, déjà disponibles et onles utilise en pratique courante soit de façon isolée (c'est-à-direuniquement la thérapie ciblée), soit en association avec la chimiothérapieet dans ce cadre là ils améliorent les résultats de la chimiothérapie.Aujourd'hui, ces nouveaux médicaments apportent des progrès, quipeuvent apparaître modestes mais qui petit à petit permettent de fairereculer l'un des cancers les plus meurtriers. Pr. Denis Moro-Sibilot : Il y a 20 ans on était aux alentours des20-25 % des patients survivants à un an. Aujourd'hui au total on vadépasser les 50 % de patients vivants à un an. Pour une maladie aussifréquente que le cancer du poumon, cela représente plusieurs milliers depatients qui seront en vie dans un an et ça, c'est quelque chosed'important. Effectivement on souhaiterait donner des statistiques à 2ans, 3 ans ou plus... Et bien je crois que petit à petit en faisant desprogrès, nous franchirons ces limites et on pourra sans doute donner deschiffres plus optimistes dans un avenir à moyen terme.Propos recueillis par David Bême, le 30 mai 2008Source: Doctissimo







La complexité du cancer du poumon: défi pour les nouvelles armesanti-tumeur CHICAGO (AFP) - La médecine peine à combattre le cancer du poumon, enforte augmentation dans le monde et le plus meurtrier, en raison de sacomplexité rendant difficile une application efficace des nouvellesthérapies prometteuses. Bien que la variété et le nombre de nouvelles thérapies contre ce canceraugmentent, de nombreuses questions sur la manière de les employer le plusefficacement restent encore ouvertes, a expliqué le Dr Paul Bunn, directeurdu centre du cancer de l'université du Colorado (ouest). Il intervenait à la 44e conférence annuelle de l'American Society ofClinical Oncology (ASC0) réunie ce week-end à Chicago. Soulignant que les cibles de différentes fonctions tumorales doivent êtreconfirmées et que des biomarqueurs de l'activité cancéreuse êtredéveloppés, le Dr Bunn a expliqué que la complexité du cancer du poumon,dans 70 à 90% des cas des carcinomes à grandes cellules (CGC), pourraitnécessiter des essais cliniques tout aussi complexes et très coûteux. "Il y a quatre types de tissus affectés et quatre étapes de développementdans les CGC ce qui rend difficile de sélectionner des patients pour desessais cliniques", a souligné le cancérologue. Le Dr Eric Haura, du Lee Moffitt Cancer Center and Research Institute enFloride (sud-est), a noté que sur la base des succès des traitementsutilisés pour les cancers gastro-intestinaux, du sein et de la leucémiemyéloïde chronique, il y avait un espoir d'appliquer ces nouvelles armesau cancer du poumon pour allonger la vie des malades. Les thérapies ciblées, considérées comme très prometteuses, consistent àmodifier des signaux cellulaires pour bloquer une fonction spécifiquecomme la formation de vaisseaux sanguins dont la tumeur a besoin pour senourrir et croître. L'Avastine du laboratoire suisse Roche, a été la première moléculedécouverte ciblant cette fonction avec succès. De récentes découvertes en biologie moléculaire montrent que certainesmolécules véhiculant des signaux agissent dans le cadre d'un réseau demodules de communication très actif dans les cellules cancéreuses. Les protéines appelées kinase sont des composants essentiels de cesréseaux et jouent un rôle important dans le développement et laprogression des cancers en agissant sur des récepteurs déterminants pourla croissance, la survie et l'auto-destruction des cellules cancéreuses. Ces protéines, la cible des nouveaux traitements anti-cancéreux, agissentaussi sur le mécanisme de formation des vaisseaux par la tumeurcancéreuse. "La tâche d'identifier les molécules nécessaires au développement de latumeur est énorme en raison de la complexité des réseaux cellulaires ducancer du poumon et également de la difficulté à prélever des tissus pourtester la sensibilité des protéines Kinase", estimé le Dr Haura. Plus optimiste, le Dr Bruce Johnson, directeur du Centre sur le cancer dupoumon au Dana-Farber Cancer Institute à Boston (Massachusetts, nord-est),a souligné le potentiel prometteur des traitements personnalisés grâce aumariage de la génomique et de la biologie cellulaire, pour combattreefficacement le cancer du poumon et tous les autres cancers. "Le rythme rapide des découvertes en biologie du cancer pourraient donnerdes résultats cliniques dans un ou deux ans" selon ce cancérologue. Des chercheurs ont également annoncé des travaux sur un simple testsanguin qui pourrait détecter, dans 88% des cas, la présence d'un cancerpulmonaire très précoce. Le taux de survie de deux ans pour seulement 15% des malades s'expliquesurtout par le fait que ce cancer est souvent détecté tardivement. Il tue1,3 million de personnes par an dans le monde, selon l'Organisationmondiale de la santé. Publié le: 02/06/2008 à 19:29:10 GMT Source : AFP Source: Atlasvista Maroc


Mieux lutter contre le tabagisme : la piste génétiqueSamedi 31 mai 2008 Chicago, le 31 mai 2008 - Alors que se déroule la journée mondiale sanstabac, le congrès de la société américaine d'oncologie clinique (ASCO)s'intéresse aux origines génétiques de la dépendance à la nicotine. Unepiste qui pourrait déboucher sur des médicaments plus personnalisés etplus efficaces.Augmentation des prix, campagne de sensibilisation aux dangers de lacigarette... Le tabagisme est en baisse en France, tout comme auxEtats-Unis. Néanmoins, cette tendance est loin d'être mondiale, on estimeque trois millions de personnes sont mortes de maladies liées au tabac en2002 et ce chiffre devrait atteindre 9 millions en 2030 ! Résultat : lanécessité toujours plus importante d'une meilleure prévention et d'uneprise en charge plus efficace du tabagisme. Aujourd'hui, la pistegénétique est évoquée1.Au coeur de la dépendance à la nicotineBien que la fumée de cigarette contienne plus de 5 000 substancesdifférentes, la nicotine est considérée comme la plus addictived'entre-elles. En schématisant2, la nicotine du tabac va se fixer sur desrécepteurs spécifiques du cerveau (récepteurs nicotiniques) situés dans lazone du "circuit de la récompense". Résultat : la libération de dopamineest associée à la sensation de plaisir et à l'amélioration de différentesfonctions cognitives (attention, vigilance...). Mais l'usage répété detabac va altérer ce système dopaminergique, ce qui va entraîner un besoinde plus en plus important de nicotine pour retrouver les mêmes sensationssur l'humeur et la conscience. Parallèlement, apparaissent des "réflexesconditionnés" qui incitent le fumeur à céder à la tentation... Ainsi,lorsqu'on arrête de fumer, le corps "réclame" sa dose de nicotine poursatisfaire cette sensation de bien être : c'est le manque. Au-delà de cesphénomènes métaboliques, il ne faut pas négliger l'influence del'environnement du fumeur. Les gestes et les petites habitudes associés àla cigarette sont perçus par notre cerveau comme autant de "réflexesconditionnés" capables de provoquer une envie irrépressible de fumer. Gareau syndrome de sevrage !Sevrage tabagique : Vers des traitements à la carte ? Mais tous les individus ne sont pas égaux face à ce risque de deveniraccro. Différentes études ont mis à jour certaines variations génétiquesliées à la dépendance nicotinique3,4. Parallèlement, les chances de succèsdes traitements de la dépendance à la nicotine (substituts nicotiniques oubupropion) oscillent entre 20 et 35 % à un an, avec une grande variabilitéd'un individu à l'autre5,6. L'une des explications serait génétique (lesparticularités génétiques entraîneraient des différences sur lesrécepteurs cérébraux, l'élimination de la nicotine de l'organisme ou lesdeux). Mais peu d'études ont pour l'heure exploré cette piste. On saitsimplement que certains profils génétiques sont liés à un risque plusimportant de rechute7,8. On est encore loin du profil génétique completpermettant de prédire les chances de succès de tel ou tel traitementanti-dépendance...Mais dans l'avenir, les nouvelles technologies génétiques, des études àplus grande échelle et des collaborations internationales9 devraientfaciliter l'identification d'autres gènes clés. En combinant l'ensemble deces résultats, les chercheurs espèrent demain mieux appréhender lesmécanismes de cette addiction et proposer le traitement le plus adapté àchaque personne qui souhaite arrêter de fumer.David Bême 1 - The genetics of nicotine addiction : current status and futuredirections - Asco 2008 - 30 mai 20082 - Les récepteurs nicotiniques et dopaminergiques ne sont qu'une descomposante de la neurobiologie de la dépendance. Le portrait complet de ladépendance est beaucoup plus complexe et s'appuie sur d'autresneurotransmetteurs. 3 - Am J Med Genet B Neuropsychiatr Genet. 2006 Jun 5;141B(4):354-604 - Hum Genet. 2008 Mar;123(2):119-31. 5 - CNS Drugs. 2008;22(3):239-56. 6 - Addiction. 1997 Feb;92(2):207-17. 7 - Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2001 Apr;10(4):403-58 - Pharmacogenomics J. 2005;5(1):21-9. 9 - Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2003 Oct;12(10):994-1005. Un projet de collaboration international s'intéresse à ce sujet : thePharmacogenetics of Nicotine Addiction and Treatment (PNAT)Source: Doctissimo


La détermination de l'âge pulmonaire, un outil supplémentaire pour lesevrage tabagique03-06-2008 à 22:38 Source : Tabac Actualités, N°87 Si vous connaissiez votre âge pulmonaire, vous seriez sûrement tentésd'arrêter de fumer. C'est ce que révèle une étude comparant la réussite dusevrage parmi deux groupes de fumeurs. L'un connaissait son âge pulmonaire,l'autre non.C'est la mesure du souffle qui permet d'évaluer l'âge pulmonaire. Cedernier se calcule simplement, à partir de la mesure du volume expiratoiremaximal par seconde (VEMS). Un examen qui malheureusement, peine à segénéraliser dans les cabinets médicaux.L'objectif est de placer le patient face à la réalité d'un âge pulmonairequi, dans certains cas, peut être largement supérieur à son âgebiologique. Il prend conscience alors, que le fait de fumer accélère levieillissement prématuré de ses poumons. Ce qui en retour, pourraitfavoriser l'arrêt du tabagisme.Un essai a été mené par 5 médecins généralistes auprès de 561 fumeurs quiavaient un tabagisme moyen de 30 paquets-années. Les participants, tousdésireux d'arrêter de fumer, ont été répartis en deux groupes. Ceux dupremier ont été renseignés sur leur âge pulmonaire, mais pas ceux dusecond. Résultat tranché : le simple fait de donner à un fumeur son âgepulmonaire a doublé le taux de sevrage à un an. Il a été de 13,6% dans lepremier groupe, contre 6,4% dans le groupe témoin. C.Q.F.D.Source: El Moudjahid

jeudi 1 mai 2008

Le cancer, une maladie angoissante




Le cancer, une maladie angoissante.

Un vieillard de 78ans reçu dans notre cabinet médical ayant un cancer du foie au stade avance déjà diagnostiqué dans l’un des hôpitaux universitaire. Le malade nous est arrivé avec une forte douleur hypogastrique et un globe vésical : rétention urinaire. Apres nos investigations, nous avons trouve une augmentation du volume de la prostate a surface lisse, moins sensible avec sillon médian comble.
Ces éléments nous ont poussée à penser à un adénome de la prostate.
Le sondage de la vessie était très difficile pour permettre l’évacuation de la vessie. Heureusement que nous avons réussi à faire une ponction sus-pubienne de drainage de la vessie qui a permis au malade d’obtenir un soulagement.

Le malade vie avec son cancer du foie stade inopérable depuis quelques années, ce qui est considère dans nos sociétés africaines comme un malheur. Mais curieusement, un deuxième malheur vient s’ajouter, donc un 2e cancer qui créer un déséquilibre du système physiologique d’une personne survivante d’un cancer qui n’attend qu’achever sa vie avec dignité. Cet équilibre manquée il lui sera obligée d’être fréquent a l’hôpital ou carrément vivre avec une cystostomie, ce qui ne fait qu’accentuer le gène.
Donc pour lui la vie devient amère à sa fin a cause d’une maladie incurable.

Un tel malade devrait en principe bénéficier d’un traitement palliatif et même chimiothérapie a antimitotique, ce qui est difficile a notre niveau (antimitotiques non disponibles).
En voyant le chiffre de personnes mortes par cancer, le traitement anti-cancéreux devrait être pris dans les priorités comme les ARV et devrait en réalité attirer l’attention de bailleurs pour les pays en voie de développement puissent accéder a ce traitement, si non les malades de ces régions sont voues a la mort.

Quand le malade de ce genre nous arrive, nous semblons partager son malheur sans faire grand-chose pour lui faute des moyens, d’où l’angoisse du malade touche aussi son médecin.

A ce message, je joins la photo du malade après son soulagement par ponction sus-pubienne.

Dr Mateus SAHANI
AGIR ENSEMBLE.

mardi 29 avril 2008

La Tuberculose,une maladie a combattre energiquement



La TB est une maladie infectieuse contagieuse et se transmet d’une personne infectée a une autre saine par contact via les gouttelettes de Pfludge.
Nos activités anti-TB se regroupe en 2 types : préventives et curatives.

Dans nos activités préventives, nous procédons surtout a l’éducation de la masse populaire sur le mode de vie et les mesures pour se protéger contre la contamination tuberculeuse et le mode de vie d’un tuberculeux vis-à-vis de son entourage : éviter de cracher n’importe ou, mettre la mais sur la bouche quant on tousse ou quand on baille, la position a adopter quand on s’assoit avec une personne infectée.
Ces activités se font a travers une organisation de la société civile dont je suis membre et directeur du département de Santé. Cette ONG s’appelle AGIR ENSEMBLE basée à Goma/RDC.

Dans nos activités curatives, nous recevons en consultation au moins 1 a 2 nouveau(x) cas par jour de malades avec une toux chronique suspecte de TB, ce qui nous pousse a faire les investigations. Nous avons à peu près une moyenne de 40 malades suspects de TB par mois parmi lesquels quelques uns sont perdus de vue au cours des investigations si la 1ere et 2e série de crachat n’est pas positives.

Pour le moment nous avons, à notre charge 20 personnes sous traitements anti-TB dont 13 adultes et 7 enfants sous prophylaxie a l’INH. Ces 7 enfants sont issus de 3 familles en raison de 3-2-2 ayant été en contact avec leurs mères avant la découverte de la maladie.
Parmi les 13 adultes 8 sont de sexe féminin et 5 de sexe masculin.
Trois malades sur 13 sont co-infectes par le VIH et a ce stade ils suivent le 2 types de traitement.
Parmi les 13 malades, 11 suivent le traitement en ambulatoire et 2 sont hospitalises car leur état de permet pas la réussite de la stratégie DOT que nous appliquons.
Sur 13 cas, 10 ont été diagnostiques TPM +, 3 TPM- par Rx confrontee a la clinique.

NB : ce mini rapport ne concerne que les malades que je suis en train de suivre à la polyclinique du Carrefour à Kigali/Rwanda. Le chiffre est tellement grand pour l’hôpital de Virunga à Goma/RDC.
A ce rapport je joint un cliché d’un malade TPM+ dépisté a partir du 11 Avril 2008 et qui a commencé le traitement aujourd’hui le 14 Avril 2008.


Dr Mateus SAHANI
AGIR ENSEMBLE/ STOP TB PARTNERSHIP

vendredi 29 février 2008

Les photos de l'ecole pour la campagne du 04 Fevrier








Les photos additive pour la journee internationale contre le cancer du lundi 04 Fevrier sont maitenant pretes.




Dr Mateus SAHANI


AGIR ENSEMBLE.

La ville de Goma agressée par la publicité du tabac


En date du 20 Février 2008, une équipe de BAT a conduit une grande publicité a travers toute la ville de Goma avec des prix mobilises a cet effet : vélos, motos, postes radios.
Ce qui est grave est que, pour accéder a ces prix il fallait fumer quelques stricts de cigarette appelée PALL MALL et cette situation a attire une grande foule des personnes y compris les mineurs qui venaient assister a la scène se faisant ainsi exposer a la fumée du tabac. Au site érige au quartier Mabanga nord/2 lampes, il y avait environ 40 a 50 personnes et la fumée se rependait a tout le monde sans la moindre attention des gens.
Pire encore, il me semble que la publicité était autorisée car l’équipe était accompagnée de 2 policiers pour leur protection.

Ceci est une grave violation de l’arrête ministériel du ministre de la santé plus précisément a ses articles 3,5. Constat amer, une activité qui viole des mesures prises par le gouvernement est accompagnée et protégée par les policiers du pays.
En plus cette activité est organisée dans un endroit accessible même aux mineurs et on oblige aux gens de fumer pour accéder aux prix, c’est plus que drôle.
Il est clair et net que l’industrie du tabac est en train de saper les efforts fournis par les gouvernements pour mettre en application les mesures de la CCLAT.

Il est vrai que les activités n’ont encore rien fait sur le terrain car les actions des industries ne trouvent aucune information contradictoire et les gens ne se sentent pas inquiets. Mais une question se pose, les activistes ont il aussi les moyens suffisants pour organiser des activités pouvant mettre en cause ce que fait l’industrie du tabac fait.

Ceci prouve que le danger est devant nous et est difficile a éviter sans faire de gros efforts et ceci pourrait attirer l’attention des bailleurs de fonds pour mobiliser les moyens aux activistes et leurs faire confiance.
Ce qui est vrai est que nous avons des hommes pour lutter contre ce fléau, nous savons ce qu’il faut faire pour le combattre mais ce qui nous manque c’est une chose, et c’est la volonté pour libérer le financement.

Il est vraiment incompréhensif et inacceptable qu’un pays comme la RDC, ayant signe et ratifie la CCLAT viole ses propres mesures prises via son ministère de la santé, accepte qu’on sacrifie la vie de tout un groupe pour 1 vélo et 1 moto.

Difficile a comprendre, les paquets dessines sur le calicot portaient les mention FUMER EST PREJUDICIABLE A VOTRE SANTE en grand, noir sur un font blanc mais cela n’a attire l’attention de personne. Pour dire que jusque la les gens n’ont pas compris le sens de ces mentions. Donc il y a encore du travail à faire pour les activistes.
En contradiction sur le même calicot porte des mentions de promotion comme ‘votre goût préfere, Ndiyo yenyewe,…’ Tout cela c’est pour violer l’arrête ministériel en présence de la police qui est d’ailleurs censée mettre en application les mesures prises par le ministre de la santé.
Le moment n’est pas a la distraction, si on ne profite pas de cet outil qui est l’arrête, même s’il faut encore aller plus loin, on risque de donner l’occasion aux fabricants du tabac pour proliférer. Il faudra que vraiment tout le monde se réveille de son sommeil, surtout les bailleurs de fonds pour motiver les activités de terrain.

Dr Mateus SAHANI
AGIR ENSEMBLE.

lundi 25 février 2008

Des avancées significatives dans la recherche des parténaires

AGIR ENSEMBLE a connu des avancées significatives au courant de l'année 2008 dans la recherche des parténaires. Aucours de cette année, l'organisation a réussi à decrocher son adhésion au sein de 4 reseaux internationaux qui sont:

- IMPACT: Initiative de Mobilisation PanAfricaine pour la lutte Contre le Tabac.
-FCA : Framework Convention Alliance of the WHO
-UICC : Union Internationale Contre le Cancer( International Union Against Cancer), la candidature est en cours( sous traitement)
-Global Stop TB Partnership.

Ces liens obtenus est un fruit d'énormes efforts et cela permettra une construiction d'un travail assudu pour les actions prochaines et le renforcement des rélations de l'organisation.

AGIR ENSEMBLE est pret à collaborer avec toute autre organisation qui a les memes objectifs que lui.

Signalons que l'adhesion à GLOBALink date de quelques années.

Merci,
Dr Mateus SAHANI
AGIR ENSEMBLE,Medical Department.

samedi 9 février 2008

La journée internationale contre le cancer s'est bien déroulée à Goma/RDC













Rapport de la journée Internationale contre le Cancer : activités réalisées à Goma/RDC du 03 au 04 Février 2008

Dans le cadre de la journée mondiale contre le cancer, AGIR ENSEMBLE a organisé 2 séances de sensibilisation des jeunes dans le but de les stimuler à une auto protection contre l’exposition à la fumée du tabac et à la protection des enfants dans leurs ménages respectifs (parents ou non).

Une séance s’est déroulée le dimanche 03 Février 2008 dans la chapelle de l’église CBCA Katoyi réunissant 107 participants dont 45 de sexe masculin et 62 de sexe féminin. Parmi eux, 61 étaient de jeunes non mariés, 20 enfants de moins de 10ans et 26 jeunes mariés. La séance a commencé à 12h00 juste après les activités de l’église par un mot introductif du président de AGIR ENSEMBLE, Mr Alphonse KAVWIRWA qui, ensuite a donné la parole à l’orateur du jour, Dr Mateus SAHANI, qui à son tour a développé le thème : Le Tabac, un danger pour la population adultes et enfants après avoir passé à revue l’épidémiologie du tabagisme durant 45 minutes.
Par la suite, une série des questions a suivi et toutes les questions ont trouvées des réponses à la satisfaction du public.
La séance a ainsi pris fin à 14h00 après une série de recommandations.

Une 2e séance s’est déroulée le lundi 04 Février 2008 à l’Institut Majengo, une école secondaire de la ville de Goma, avec les élèves finalistes de 3 classes de 6e années. Un total de 76 élèves étaient sensibilisés, parmi eux 41 sont de sexe masculin et 35 de sexe féminin.
Le but de cette séance était de rendre les élèves responsables dans la protection de leur santé ainsi que celle de leur famille vis-à-vis de la fumée du tabac, de sensibiliser leurs parents à prendre des décisions pour des foyers 100% non fumeurs protégeant ainsi les enfants contre ce fléau.
La séance a commencé à 12h00 juste après le déroulement des examens par une brève présentation des sensibilisateurs par le préfet de l’école, Mr KAMBALE NZUGHUNDI, puis le modérateur du jour a pris la parole donnant des aspects généraux du problème du tabac ainsi que les aspects épidémiologiques. Il s’agit de Dr Anicet MASHAURI.
Ensuite l’orateur, Dr Guy MUHINDO, en utilisant une méthode participative, a commencé par poser quelques questions aux participants pour tester leur niveau de connaissance du problème de tabac sur la santé.
Apres avoir constaté que 95% d’élèves ne comprenaient pas que le tabac constitue un problème sérieux de santé publique, il a développé le thème : ‘Le tabac, un danger pour la santé de la population’
Par un enseignement imagé, il a cité un gamme de maladies liées au tabac dont certains types de cancers.
Apres une série de questions a suivi avec réponses, et par la suite, les recommandations.
Comité d’organisation :1. Mr Alphonse KAVWIRWA
2.Dr Mateus SAHANI,
3. Mr KAMBALE NZUGHUNDI, préfet.
A la fin de chaque présentation, les orateurs insistaient sur le message clé à adresser aux parents pour protéger les enfants de l’exposition à la fumée du tabac préparé par l’UICC :
Il n'y a pas d'exposition à la fumée passive sans danger.
Parce que vous vous souciez de leur santé, protégez vos enfants de la fumée passive
Enseignez aux enfants à se tenir éloignés de la fumée passive
Ne fumez pas et ne permettez pas que quelqu'un fume chez vous ou dans votre voiture, même si votre enfant n'est pas présent.
Ne fumez pas si vous êtes enceinte ou à proximité de quelqu'un qui l'est.
Privilégiez les garderies et écoles sans fumée pour vos enfants.
Évitez d'amener vos enfants et votre famille dans des restaurants ou d'autres lieux publics fumeurs,
Si vous êtes fumeurs, demandez à votre médecin comment vous pouvez faire pour arrêter.
Devenez un modèle pour votre enfant, ne fumez pas!
Les deux orateurs ont plus insisté sur le rôle des parents dans la protection des enfants.
Conclusion:
D’une manière générale, les deux séances se sont bien déroulées avec le dynamisme de tous (organisateurs et participants) et surtout les sensibilisés qui étaient jusque là dans l’ignorance à la matière.

Recommandations générales pour les 2 séances

Apres avoir passé à revu toutes les recommandations formulées au bout de 2 séances, le condensé se présente comme suit :
1.Durée suffisante avec explications suffisantes pour la prochaine fois.
2.Il faudra à la prochaine fois distribuer des dépliants et des autocollants à afficher dans les lieux publics ou chacun dans sa parcelle pour protéger les enfants.
3. Il faudra avoir des T-SHIRTS pour les participants pour leurs permettre de jouer le rôle de véritables sensibilisateurs au sein d’une population presque complètement ignorante.

4. Les séances ont été organisées au moment ou les gens n’ont plus de concentration (de 12h-14h). A la prochaine fois, il faudra une bonne préparation financière pour que les activités s’organisent pour toutes la journée.

NB : Les photos pour la séance du lundi 04/02/2008 ne sont pas encore disponibles.

Fait à Goma, le 08/02/2008
Dr Mateus KAMBALE SAHANI,
Département médicale de AGIR ENSEMBLE.

La journée internationale contre le cancer s'est bien déroulée à Goma/RDC

Rapport de la journée Internationale contre le Cancer : activités réalisées à Goma/RDC du 03 au 04 Février 2008

Dans le cadre de la journée mondiale contre le cancer, AGIR ENSEMBLE a organisé 2 séances de sensibilisation des jeunes dans le but de les stimuler à une auto protection contre l’exposition à la fumée du tabac et à la protection des enfants dans leurs ménages respectifs (parents ou non).

Une séance s’est déroulée le dimanche 03 Février 2008 dans la chapelle de l’église CBCA Katoyi réunissant 107 participants dont 45 de sexe masculin et 62 de sexe féminin. Parmi eux, 61 étaient de jeunes non mariés, 20 enfants de moins de 10ans et 26 jeunes mariés. La séance a commencé à 12h00 juste après les activités de l’église par un mot introductif du président de AGIR ENSEMBLE, Mr Alphonse KAVWIRWA qui, ensuite a donné la parole à l’orateur du jour, Dr Mateus SAHANI, qui à son tour a développé le thème : Le Tabac, un danger pour la population adultes et enfants après avoir passé à revue l’épidémiologie du tabagisme durant 45 minutes.
Par la suite, une série des questions a suivi et toutes les questions ont trouvées des réponses à la satisfaction du public.
La séance a ainsi pris fin à 14h00 après une série de recommandations.

Une 2e séance s’est déroulée le lundi 04 Février 2008 à l’Institut Majengo, une école secondaire de la ville de Goma, avec les élèves finalistes de 3 classes de 6e années. Un total de 76 élèves étaient sensibilisés, parmi eux 41 sont de sexe masculin et 35 de sexe féminin.
Le but de cette séance était de rendre les élèves responsables dans la protection de leur santé ainsi que celle de leur famille vis-à-vis de la fumée du tabac, de sensibiliser leurs parents à prendre des décisions pour des foyers 100% non fumeurs protégeant ainsi les enfants contre ce fléau.
La séance a commencé à 12h00 juste après le déroulement des examens par une brève présentation des sensibilisateurs par le préfet de l’école, Mr KAMBALE NZUGHUNDI, puis le modérateur du jour a pris la parole donnant des aspects généraux du problème du tabac ainsi que les aspects épidémiologiques. Il s’agit de Dr Anicet MASHAURI.
Ensuite l’orateur, Dr Guy MUHINDO, en utilisant une méthode participative, a commencé par poser quelques questions aux participants pour tester leur niveau de connaissance du problème de tabac sur la santé.
Apres avoir constaté que 95% d’élèves ne comprenaient pas que le tabac constitue un problème sérieux de santé publique, il a développé le thème : ‘Le tabac, un danger pour la santé de la population’
Par un enseignement imagé, il a cité un gamme de maladies liées au tabac dont certains types de cancers.
Apres une série de questions a suivi avec réponses, et par la suite, les recommandations.
Comité d’organisation :1. Mr Alphonse KAVWIRWA
2.Dr Mateus SAHANI,
3. Mr KAMBALE NZUGHUNDI, préfet.
A la fin de chaque présentation, les orateurs insistaient sur le message clé à adresser aux parents pour protéger les enfants de l’exposition à la fumée du tabac préparé par l’UICC :
Il n'y a pas d'exposition à la fumée passive sans danger.
Parce que vous vous souciez de leur santé, protégez vos enfants de la fumée passive
Enseignez aux enfants à se tenir éloignés de la fumée passive
Ne fumez pas et ne permettez pas que quelqu'un fume chez vous ou dans votre voiture, même si votre enfant n'est pas présent.
Ne fumez pas si vous êtes enceinte ou à proximité de quelqu'un qui l'est.
Privilégiez les garderies et écoles sans fumée pour vos enfants.
Évitez d'amener vos enfants et votre famille dans des restaurants ou d'autres lieux publics fumeurs,
Si vous êtes fumeurs, demandez à votre médecin comment vous pouvez faire pour arrêter.
Devenez un modèle pour votre enfant, ne fumez pas!
Les deux orateurs ont plus insisté sur le rôle des parents dans la protection des enfants.
Conclusion:
D’une manière générale, les deux séances se sont bien déroulées avec le dynamisme de tous (organisateurs et participants) et surtout les sensibilisés qui étaient jusque là dans l’ignorance à la matière.

Recommandations générales pour les 2 séances

Apres avoir passé à revu toutes les recommandations formulées au bout de 2 séances, le condensé se présente comme suit :
1.Durée suffisante avec explications suffisantes pour la prochaine fois.
2.Il faudra à la prochaine fois distribuer des dépliants et des autocollants à afficher dans les lieux publics ou chacun dans sa parcelle pour protéger les enfants.
3. Il faudra avoir des T-SHIRTS pour les participants pour leurs permettre de jouer le rôle de véritables sensibilisateurs au sein d’une population presque complètement ignorante.

4. Les séances ont été organisées au moment ou les gens n’ont plus de concentration (de 12h-14h). A la prochaine fois, il faudra une bonne préparation financière pour que les activités s’organisent pour toutes la journée.

NB : Les photos pour la séance du lundi 04/02/2008 ne sont pas encore disponibles.

Fait à Goma, le 08/02/2008
Dr Mateus KAMBALE SAHANI,
Département médicale de AGIR ENSEMBLE.

mercredi 30 janvier 2008

Deux compagnies du tabac devant les tribunaux...

Niger, SOS Tabagisme Niger le 11 janvier 2008

Deux compagnies du tabac devant les tribunaux au Niger

Le 31 mars 2006 les députés nigériens à l'unanimité de leurs membres avaient adopté la loi N°26 du 15 mai 2006 portant lutte antitabac. Cette loi qui a pour objectif la protection de la santé des populations nigériennes contre les effets dévastateurs de la consommation du tabac, a été promulguée le 15 mai 2006 et difficilement publié au journal officiel. Aujourd'hui encore elle souffre de sa non application.

Face à cette situation et suite à une démarche de SOS Tabagisme Niger, le Ministre de la santé à été interpellé à l'Assemblée Nationale pour savoir les raisons de cette non application. Hélas les réponses données par le Ministre restent évasives ce qui démontre la légèreté avec laquelle la question est traitée.
Cependant dans sa réponse il déclarait et je cite : « la loi est en vigueur car adoptée à l'assemblée nationale, promulguée par le Président de la République et publiée au journal officiel, rien ne s'oppose à son respect ».

Pour matérialiser cela et devant l'urgence de l'interdiction totale de la publicité du tabac au Niger, SOS Tabagisme – Niger a décidé de porter plainte contre BAT – Niger et SITAB – Niger pour violation de la loi N° 12 – 15 mai 2006 et cela conformément à son article 25 qui stipule : « les organisations dont l'objet statutaires comporte la lutte contre le tabac, régulièrement reconnues et déclarées depuis au moins un (1) an à la date des faits peuvent exercer les droits reconnus à la partie civile pour les infractions à la présente loi » .

Cette action s'inscrit donc dans la lutte contre la publicité directe et indirecte du tabac identifiée comme l'agent vecteur de la transmission du tabagisme.
C'est ainsi que le mardi 8 janvier 2008 l'industrie du tabac opérant au Niger s'est retrouvée devant le tribunal de grande instance hors classe de Niamey pour violation de la loi antitabac. Fidèle à leur habitude du dilatoire, leur défense à demander un report qui leur fut accorder.
La fuite n'étant en aucun cas possible les cigarettiers se retrouveront devant le juge le 22 janvier 2008.

Devant cette situation et conscient de la forte capacité d'influence des compagnies du tabac, SOS Tabagisme – Niger invite la presse, les organisations de la société civile et tout le mouvement associatif national et international à soutenir cette action de préservation et de protection de la santé des populations.

Fait à Niamey le 11 janvier 2008

Pour le BEN

Le Président

SAOUNA Inoussa Inoussa Saouna Président SOS Tabagisme-NigerBP:10763 Niamey NigerTel: (00227) 9648040500227 93 934908

FCA board of directors elections results

Dear FCAers,

Let me begin by wishing every member of our FCA family a very happy, healthy and prosperous New Year.

As you know, the recent FCA Board of Directors election ended on 24 December, 2007. In accordance to the 'New Board Elections Procedures'—voted upon during the First General Assembly in 2007—three seats were contested in this election: 2 of the 6 regional seats and 1 of the 3 at-large positions. As such, the ballots featured respectively the AFRO and EMRO regions along with one AT-LARGE seat.

Prior, candidates for each individual position were nominated by their affiliated organization during the nomination phase. During the election, members of the FCA were granted the opportunity, via a secure online voting site, to select one representative for each the AFRO and EMRO regions and AT-LARGE seat.

Approximately 28% of eligible voting member organizations took part in the vote. In compliance with election rules, a minimum 10% voter turnout is required.

The FCA membership voted wisely and elected a diverse Board with different talents, all of whom have substantial experience as advocates and a high level of commitment to tobacco control.

As a result, Francis Thompson (Canada) was appointed the AT-LARGE post, while incumbent directors Akinbode Oluwafemi (Nigeria) and Ehsan Latif (Pakistan) were re-elected to fulfill an additional 3 year term for the AFRO and EMRO regions respectively.

For the complete results of the election, please consult: http://www.fctc.org/x/fca-2007-bod-elections-results.pdf .
The elected officials will serve for a three-year term on the Board.

The new composition of the Board of Directors of the Framework Convention Alliance is as follows:

AFRO: Akinbode Oluwafemi
AMRO: Paula Johns
EMRO: Ehsan Latif
EURO: Deborah Arnott
SEARO: Shoba John
WPRO: Mary Assunta
AT-LARGE: Francis Thompson
AT-LARGE: Prof. Richard Daynard
AT-LARGE: Ross Hammond

The next FCA Election will be held in December 2008. In the upcoming 2008 FCA Election the following three seats will be contested: 1 At-Large seat and the positions for the WPRO and EURO regions.

The FCA Articles of Incorporation provides that the Board of Directors shall meet and elect its own officers. The result of the election is not therefore indicative of who becomes officer in the Board of Directors.

Best regards,

The FCA

Plan d'action pour le controle du tabac

Dans le cadre lutte contre le tabac et le cancer, priorités de lutte pour l’an 2008, AE a adopté le plan suivant :

-En Février, le 04 : Séminaire de formation des sensibilisateurs de 1 jour (le 02/02/2008), sensibilisation sur terrain le 03 et puis une journée de réflexion et débat le 04/02/2008.

- En Mars, Conférence-débat à l’université sur le Tabac comme problème de santé.

- En Avril : Sensibilisation des élèves du primaire et du secondaire sur le tabagisme et la détection précoce du cancer du sein.

- En Mai : Sensibilisation des enseignants du primaire et du secondaire pour la confection d’un cours commun d’éducation à la vie en matière du tabac.
- En Juin : Séminaire de Formation sur le tabagisme : du 26 au 30 puis le 31 : journée mondiale sans tabac. Emission à la radio, campagne motorisée, théâtre, poèmes.
-De juillet- Septembre : Sensibilisation de masses populaires par regroupement.

- Octobre : Sensibilisation des autorités politiques en vue de la prise de décision pour protéger les populations du mal du tabac.

-Novembre : Suivi des recommandations et évaluation.

-Décembre : Evaluation du plan d’action.

Goma, le 15/01/2008

Pour AE,

Dr Mateus SAHANI.

Directeur Dpt Médical AE

mardi 29 janvier 2008

Comité scientifique de AGIR ENSEMBLE

AGIR ENSEMBLE a un comité scientifique, 'groupe de reflexion scientifique' qui se rencontre 1 fois par mois pour discuter et faire une mise au point des cas des cancers diagnostiqués dans les différents hopitaux de la ville de Goma.

Il est constitué de 6 médecins qui sont:
1. Dr Mateus SAHANI, Directeur du Département Médical
2.Dr Guy MUHINDO
3.Dr Jean-Marie-Vianney T.
4. Dr Anicet MASHAURI
5.Dr Faustin KARUHIJE
6.Dr Phanny SIMISI

Nous aimerions aussi que d'autres personnes, comme les infirmiers rejoignent ce comité pour leur apport intellectuel.

Enquete sur le tabagisme comme probleme de santé publique

Niveau de compréhension du tabagisme comme problème de santé par la population de la ville de Goma

I. Introduction


Le tabagisme est un problème réel de santé publique, un problème mondial qui exige des solutions mondiales.
Le Contact, une revue de publication du conseil œcuménique des églises dans son numero105 faisait remarquer que le tabac était la drogue la plus communément utilisée et la plus largement distribuée dans le monde.
L’OMS avait prédit qu’en l’an 2003, la mortalité due au tabac est aujourd’hui de 5 millions de décès/an dans le monde.

Des rencontres et conférences ont été organisées à travers le monde sur le contrôle du tabac pour promouvoir la santé mais malgré tout cela, le nombre de fumeurs ne cesse d’accroître, de plus en plus des personnes meurent du tabagisme et d’autres sont exposées à la fumée dans leur environnement (fumeurs passifs).
L’OMS a démontré de façon claire et nette qu’au fil du temps, seuls 15% de fumeurs du monde vivront dans les pays développés et les 85% se retrouveront dans les pays en développement. Cela s’explique par le phénomène de déplacement de l’épidémie des pays ou elle est combattue vers les pays ou elle trouve le libre chemin (pays en voie de développement dont la RDC).
Source : DEREK YACH de l’OMS
Le tabagisme constitue un problème serieux de santé publique, la pandémie prenant l’ampleur de migration vers les pays en voie de développement. Ceci nous a poussé à mener une enquête visant à relever le niveau de compréhension du problème de tabagisme par la population de Goma.

II. Méthodologie

Pour récolter les données de notre étude, nous avons utilisé les méthodes suivantes :
- Observation et interview sur les lieux publics (3 bars et stade),
- Questionnaire d’enquête (adressé aux jeunes et aux personnes d’age avancé, de différentes catégories).

-Observation et Interview sur les lieux publics :
Nous avons déployé une équipe de 4 personnes dont 3 dans 3 bars éloignés d’au moins 5km chacun et 1 personne au stade de l’unité lors d’un match. Cette méthode a recueilli 60 personnes à raison de 15 par lieu.
Le questionnaire était le même mais ici, la personne qui procède à l’interview pose directement la question à la personne qu’il choisit au hasard et note les réponses immédiatement.
-En dehors de l’interview, nous avons remis le même questionnaire écrit à 40 personnes dont 10 à l’institut Majengo, 10 à l’institut de Goma (les 2 institutions étant suffisamment éloignés) et 20 à l’université (ULPGL).


Notre échantillon a été de 100 personnes dont 28 de sexe féminin et 72 de sexe masculin.

III. Résultats de l’enquête

1. Parmi les 100 personnes de notre étude, 44 étaient fumeurs (44%) et 56 non fumeurs actifs (56%) mais tous avaient déjà connu plusieurs fois une exposition à la fumée du tabac.

2. tous les fumeurs de notre échantillon avaient commencé à fumer des le jeune age soit entre 13- 20ans.

3. selon la quantité de cigarettes prises par jour

Qté/j
3-10 s
11-19 s
1-2 p
2-4 p
Nbre fumeurs
24
8
10
2
Pourcentage
54.5%
18.3%
22.7%
4.5%

S= sticks P= paquets
La majorité de fumeurs prennent au plus 1 paquet de cigarette par jour soit 72.8%

4. Selon la connaissance du danger du tabac

Jamais attendu : 80 (80%)
Attendu mais non convaincus : 15 (15%)
Attendu et convaincus : 5 (5%)


5. Vœux de s’impliquer dans la lutte pour le contrôle du tabac :
Oui : 2 (2%) Non : 92 (92%) Abstention : 6 (6%)

6. Selon l’attitude de non fumeur (fumeurs passifs) face aux fumeurs actifs (s’écarter de la fumée) :

Jamais : 80 (80%) Parfois : 6 (6%) Souvent : 9 (9%) Toujours : 5 (5%)

7. Raison de s’ecarter de la fumée du tabac :
- 80% ne trouvent aucune raison de s’ecarter’
-15% ont avancé une raison sociale : genés par la fumée.
-5% pour proteger leur santé.

8. Cesser de fumer :
OUI : 28 (63,6%) NON : 16 (36,4%)

36,4% des fumeurs ne ont pas convaincus à cesser de fumer pour les raisons suivantes :
- Ont développé la dependance,
- n’ont aucune explication de la liaison tabac-maladie
- conserver leur liaison avec les amis.


IV.COMMENTAIRE GENERAL

Nous constatons que la fumée du tabac n’est pas encore connu par la population comme un problème pouvant nuire à la santé ; toutes les 100 personnes de notre étude sont fumeurs parmi lesquels 56 s’ignorent car n’ont pas la notion de fumeur passif.

La décision de commencer à fumer se prend pendant l’adolescence (l’age de la turbulence).

La population n’a pas encore accès au message convainquant prouvant que le tabac nuit à la santé, et n’a pas encore compris que le tabac est une matière à combattre.

La population fumeuse exprime l’intention de cesser de fumer mais la plupart ont besoin d’une assistance.

Références

Newsletter for weekly oncology novartis.
www.tobaccovictims.org (Globalink)
Conseil œcuménique des églises, Le Contact,



Travail réalisé par Dr Mateus KAMBALE SAHANI sur demande du comité scientifique de AGIR ESNEMBLE, le 10 Novembre 2007>
Co-auteur : Dr Guy MUHINDO

Rapport d'activités du secteur médical 2007

Rapport d’activités annuelles : 2007


DEPARTEMENT MEDICAL DE « AGIR ENSEMBLE »

Ce rapport a 3 volets d’activités qui sont :
- Les séances de sensibilisation de masse ;
- Les activités permanentes : Soins et conseils aux malades, sensibilisation par théâtres et émission à la Radio ;
- Les activités de Recherches en cancérologie et tabagisme.
Par la suite, viendront les difficultés rencontrées en générale pour exécuter le plan d’action et enfin les projets à venir.

1. SEANCES DE SENSIBILISATION DE MASSE :

Janvier :

*Le 10/01/2007 : « Les méfaits du tabac sur la santé humaine » organisée sur demande de l’église CBCA-Virunga car les participants à la 1ère séance de 2004 étaient intéressés du contenu ; dont il fallait reprendre le même thème avec un public plus large.
Participants : 150 étudiants et autres intellectuels dont 95 de sexe masculin et 55 de sexe féminin.
Orateur : Dr Mateus K.S.
Modérateur : Kambere Kilala
Organisation : Agir Ensemble : Alphonse, Bosco, Alexis, Kasereka
Lieu : Paroisse CBCA Virunga

*Le 25/01 : « Les conséquences du mariage consanguin : aspects médical, socio-éthique et juridique »
Trois orateurs : Dr Mateus (médecin) pour l’aspect médical, Kambere Kilala (éthicien) pour l’aspect socio-éthique et Mr Kalwahali( juriste) pour l’aspect juridique
Modérateur : Alphonse
Organisation : Agir Ensemble (AE) : Alexis, Bosco Kombi, Kasereka, Mme Chantal
Lieu : Institut Majengo
Participants : 64 dont 48 de sexe masculin et 16 de sexe féminin.

Février:

A l’occasion de la journée mondiale du cancer, une conférence a été organisée à l’université de Goma à l’intention des étudiants de différentes universités de la ville de Goma. Deux thèmes ont été développés :
- Aspects épidémiologiques du cancer à travers le monde : par Prof KA POLI.
-Difficultés de traitement du cancer dans les pays en voie de développement : par Prof Zacharie TSONGO KIBENDELWA.

Modérateur : Dr Mateus
Organisation : AE : Alphonse, Kilala, Bosco, Alexis.
Participants : Etudiants de 4 universités (UNIGOM, ULPGL, ISIG, ISC)

Total : 112 étudiants dont 75 de sexe masculin et 37 de sexe féminin

Mars :

Le 15/03 : « Les conséquences du mariage consanguin », sujet redemandé par les membres de l’église CBCA-Katoyi car l’ont trouvé intéressant. Deux aspects ont été développés : médical par Dr Mateus et socio-éthique par KILALA.
Modérateur : Alphonse
Lieu : Paroisse CBCA Katoyi.
Participants : 206 dont 98 hommes et 108 femmes
Organisation : AE : Alexis, Chantal, Bosco, Kasereka

Le 28/03 : Vivre avec le VIH : Est-ce possible ? Aspect médical par Dr Mateus et Aspect socio-éthique par Kambere Kilala
Modérateur : Alphonse
Organisation : AE : Bosco, Alexis, Chantal en collaboration avec PEZ (Programme Elpis Zoé) de la CBCA.
Lieu : Institut Majengo.
Participants : 86 dont 56 hommes et 30 femmes.

Avril :

Le 12/04 : L’infection à VIH et le cancer
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : Mme Chantal
Organisation: AE: Kilala, Alphonse, Alexis, Kasereka, Dr Phanny.
Public concerné: étudiants en médicine, médecins, infirmiers
Lieu : Salle de conférence de la Croix-rouge
Participants : 68 dont 41 hommes et 27 femmes.

Le 25/04 : « Le cancer, une maladie difficile à annoncer et difficile à accepter »
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : Dr Phanny
Organisation : AE : Kilala, Alphonse, Chantal, Alexis
Lieu : paroisse CBCA Katoyi
Participants : 110 dont 89 hommes et 21 femmes.

Mai :

Le 08/05 : « Vivre avec le VIH : Est-ce possible ? Sujet représenté à notre anthène de Rubare en Territoire de Rutshuru compte tenu de la croissance de la débauche dans ce milieu.
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : KILALA

Organisation : AE : Alexis, Alphonse en collaboration avec CODECO et l’église CBCA Rubare.
Lieu : Salle de conférence du Centre de Santé de Rubare.
Participants : 135 dont 91 hommes et 44 femmes.

Le 31/05 : A l’occasion de la journée mondiale anti-tabac, une conférence a été organisée avec comme thème : « Le tabagisme, un réel problème de santé public. Quel avenir pour les pays en voie de développement ».
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : Alphonse.
Organisation : AE : Dr Phanny, Dr Faustin, Bosco, Mme Chantal
Lieu : Paroisse CBCA Virunga.
Participants : 178 dont 102 hommes et 76 femmes.

Juillet :

Le 10/07 : « Le Chrétien face à la tumeur de la prostate ».
Contexte : Ce sujet a été une demande de la paroisse CBCA Katoyi car la croyance était qu’il s’agit d’une maladie liée à la prostitution. Il fallait donc lever cette équivoque pour éclairer l’opinion.
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : VASISA
Organisation : AE : Kilala, Alphonse, Mme Chantal, Bosco
Lieu : Paroisse CBCA Katoyi.
Participants : 76 dont 66 hommes et 10 femmes.

Août :

Le 05/08 : « Le tabagisme passif, un vrai problème pour la santé »
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : Alexis
Organisation : AE : Alphonse, Kilala, Chantal, VASISA, Dr Phanny.
Lieu : Institut Majengo.
Participants : 87 dont 50 hommes et 37 femmes.

Le 25/08 : « Les conséquences de l’avortement clandestin ». Volet médical, orateur : Dr Phanny et volet socio-éthique, orateur : KILALA
Modérateur : Alphonse.
Organisation/ AE : Dr Mateus, VASISA, Bosco, Alexis.
Lieu : Paroisse CBCA Katoyi.
Participants : 97 dont 40 hommes et 57 femmes.





Septembre :

Le 11/09 : « Que faire pour prévenir le cancer du sein et éviter le décès ? »
Orateur : Dr Mateus
Modérateur : Dr Phanny
Organisation : AE : Alphonse, Kilala, Chantal, Judith, Deborah, préfet de l’institut Majengo.
Lieu : Institut Majengo
Participants : 98 dont 26 hommes et 72 femmes.


2. ACTIVITES PERMENANTES : SOINS ET CONSEILS AUX MALADES POUR LA VIE AVEC LE CANCER, SENSIBILISATION PAR THEATRES, EMISSION A LA RADIO

Au sein de AGIR ENSEMBLE, nous avons au total 3 médecins membres fondateurs qui sont :
- Dr Mateus KAMBALE SAHANI : Directeur du Département médical de Agir Ensemble (AE) : affecté à l’hôpital Général de Virunga de Goma
- Dr Phanny KAMBERE SIMISI : affecté à l’hôpital de Bwatsinge comme médecin directeur.
- Dr Faustin KARUHIJE : affecté à l’hôpital Général de Mweso.

* Ces 3 médecins sont engagés, chacun dans son hôpital, dans le traitement des malades atteints des cancers.
Nous avons constitué un cadre de concertation que nous avons appelé « Groupe Scientifique » et nous avons un programme de rencontre 1 fois par mois pour discuter les cas de cancers ou de suspicion de cancers qui ont fréquenté les différents hôpitaux chaque mois. La rencontre se fait chaque dernier samedi du mois et chaque médecin amène les données de son hôpital.

En dehors de ces 3 médecins, nous avons réussi à convaincre 2 autres médecins de l’hôpital Général de Référence de Goma (servant comme hôpital universitaire) : Dr Guy MUHINDO du service de Pédiatrie et Dr Jean-Marie Vianney TSHIMBILA (assistant à l’université de Goma). Ces 2 médecins nous amènes aussi leurs données pour enrichir le débat qui consiste à :
-Analyser les éléments cliniques et para cliniques de chaque malade et discuter le diagnostic,
-discuter le traitement reçu et relever les failles et les difficultés,
-déterminer les difficultés qu’a chacun pour poser un diagnostic de certitude et pour annoncer le diagnostic,
- déterminer les stratégies pour annoncer le diagnostic et faire le conselling.
A chaque session, on commence par élire le président et le secrétaire de la session et chaque session doit durer au moins 2 heures.


Constats relevés de différentes sessions depuis Avril 2007

-Difficulté de poser le diagnostic de certitude surtout pour les tumeurs internes (foie, poumons, tube digestif et ses annexes, lymphome,…) par manque de matériel approprié et laboratoires non équipés.
Ex : L’échographie est disponible seulement dans 3 hôpitaux de la ville (hôpital universitaire, hôpital Général de Virunga et hôpital Charité Maternelle) et dans chacun de ces hôpitaux, seul 1 médecin maîtrise cet examen.
-La plupart de fois, difficile de déterminer s’il s’agit de tumeur maligne ou bénigne, néoplasique ou non néoplasique.
-La maladie semble être effrayante pour tout le monde quel que soit le niveau d’instruction même pour les médecins. Il suffit de poser le diagnostic du cancer du poumon pour voir tout le monde s’agiter.
-Nous n’avons pas d’unité oncologique spécifique mais tous les cas de tumeurs externes visibles sont traités en chirurgie avec tous les autres cas ; ceux des tumeurs internes comme du poumon, du foie,… sont en médecine interne en collaboration avec le service de chirurgie.
Nous avons souvent un minimum de 3 nouveaux cas de tumeurs par semaine en consultation externe et au moins 5 en hospitalisation (stade avancé : soins palliatifs) et 3-4 en hospitalisation pour attente d’interventions programmées.

Quant à la situation du cancer dans le pays ou la province, il n’y a pas des statistiques bien structurées car on n’a pas fait une étude de récolte et interprétation des données.

-La plupart des malades consultent au stade avancé de la maladie faute d’information de la gravité de la situation mais aussi par accès difficile aux soins (pas de système de mutuelle de santé dans notre région alors que la population est pauvre).
-Le seul type de traitement disponible est la Chirurgie ; au stade avancé, on est impuissant face à une tumeur et on ne s’arrête qu’au conselling. Chimiothérapie, Radiothérapie non accessibles.
- Pour tous les 4 hôpitaux présents à la session, dans 90% des cas le diagnostic n’est pas annoncé au malade car difficile à accepter de la part du malade, d’où le conselling devient aussi difficile. Il arrive même que le malade meurt avant de connaître son diagnostic.
- Nous profitons de chaque session pour sensibiliser les médecins de commencer les entretiens avec les malades pour cesser de fumer ou pour donner une simple information sur les méfaits du tabac lors des consultations.

Les grandes difficultés pour la réussite des sessions :

-Pas de motivation pour les participants : souvent le quorum n’est pas atteint ou quelques sorties avant la fin de la session.
-La plupart de recommandations faites ne sont pas mises en application car les problèmes de conditions de travail ne le permettent pas : pas d’appui pour améliorer.
-La sensibilisation sur le tabagisme pendant les consultations est difficile : le médecin est pressé pour terminer les malades qui demandent son service.


*Théâtres

Nous avons une troupe de théâtre qui fait des présentations pour un sujet défini par le département selon la pertinence.
De tel genre d’activités se font souvent dans les journées marquantes. La troupe est utilisée par tous les départements de « AGIR ENSEMBLE ».

- Le 03/02/07 : Une pièce de théâtre a été présentée avec quelques poèmes pour la préparation de la journée mondiale du cancer. Intitulé : « La mort évitable »
- Le 08/05/07 : Une pièce intitulée « le sort du grand baobab » parlant du SIDA présentée avant de commencer l’exposé « vivre avec le VIH » à Rubare.
-Le 10/07/07 : Quelques poèmes avant de commencer la présentation dont le thème est repris au 1er volet.

Difficultés rencontrées pour ces activités :

Pas de motivation pour les acteurs de la troupe, ce qui fait que la plupart des programmes planifiés ne sont pas exécutés.
Nous avons voulu que toutes ces activités de sensibilisation par théâtre soient gratuites pour les participants pour attirer le plus grand nombre ; mais il faudra alors trouver un moyen de motiver les acteurs.

* Emission à la Radio

Nous avons planifié 1 émission par mois animée par un cadre de « Agir Ensemble » mais jusque là 1 seule a été réalisée à la veille de la journée mondiale anti-tabac :
Thème : Le tabagisme, un réel problème de santé publique !

Obstacle : Manque de moyen pour payer les émissions ; manque de motivation des animateurs.



3. ACTIVITES DE RECHERCHE EN CANCEROLOGIE ET TABAGISME

A partir du mois de Février 2007, le groupe scientifique de AGIR ENSEMBLE s’est donné pour mission de réaliser des activités de recherche dont les sujets seront choisis dans le domaine de cancérologie, du tabagisme et du SIDA pour donner les résultats sous forme des présentations scientifiques lors des conférences ou publications dans des revues.



Mais dès lors une seule étude a été menée dont le sujet était : « Evaluation de niveau de connaissance des populations des méfaits du tabac sur la santé » dans la ville de Goma et les résultats ont été les suivants :
-80% de la population de Goma ne connaissent pas que le tabac est dangereux (jamais attendu)
-15% de la population ont une idée vague du danger du tabac (attendu sans être convaincus)
-5% de la population ont compris le danger du tabac (convaincus après sensibilisation) mais tous ne sont pas prêts à s’engager dans la lutte pour le contrôle du tabac.

Méthodologie utilisée pour avoir les données : Observation et interview sur les lieux publics (bars, hôtels, stades, transport en commun, rues,…), questionnaire d’enquête.

Cette étude avait pour mission de relever un constat.
Les autres études qui nécessitent des recherches de grande avergure n’ont pas été faites faute des moyens et il fallait d’abord trouver une revue pouvant accepter de publier les résultats.

Les sujets choisis sont les suivants :

1. Evaluation de la qualité de prise en charge des cancers à Goma. Par Dr Mateus
2. Fréquence des tumeurs chez les personnes infectées par le VIH. Par Dr Jean-Marie Vianney.
3. Rôle du tabagisme dans les maladies cardiovasculaires de l’enfant. Par Dr Guy MUHINDO
4. Le tabagisme et le cancer du tube digestif. Par Dr Mateus
5. Fréquence des maladies respiratoires chez les enfants issus des parents fumeurs. Par Dr Phanny.
6. Cancer du col utérin à Goma : aspects épidémiologiques. Par Dr Guy MUHINDO


4. OBSTACLES (DIFFICULTES) POUR LA BONNE MARCHE DU PLAN D’ACTION

a. Pas de fonds (appui) pour la réalisation des projets et d’autres activités de grande avergure. Vous constaterez que la plupart de nos activités se déroulent dans des salles de classe (ex. Institut Majengo) ou des chapelles d’églises avec lesquelles nous collaborons (ex. Paroisse CBCA Katoyi, Paroisse CBCA Virunga,…). Cette stratégie a été adoptée lors de l’assemblée générale en Janvier 2007 pour nous permettre d’agir malgré nous.

b. Manque de matériel de formation et de conférence : pas de lap-top, pas de rétroprojecteur,… pour les présentations. La plupart d’orateurs sollicités refusent de répondre à notre demande par manque de matériel.

c. Pas de revue de publication ici chez nous, d’où nos travaux de recherche ne sont pas publiés et non plus présentés en conférence ; risque d’un travail vain, pourtant consistant et cassant.

d. Etc.


5. PROJETS D’AVENIR

- Projets de recherche en cancérologie et tabagisme pouvant être défendus à l’université.
- Des conférences scientifiques dont les thèmes sont choisis en cancérologie, tabac et SIDA.
-Des programmes de formation en cancérologie.
- Des programmes de sensibilisation de masse.
- Renforcer le groupe scientifique de concertation et chercher un appui pour motiver les participants aux sessions pour avoir des résultats plus performants.
- Etc.